Les Brassens habitent au 54, rue de l'Hospice,
qui grimpe tout droit vers la colline Saint-Claire |
Une enfance heureuse
Georges Brassens à l'âge de 8 ans
|
Georges Brassens à 7 ans Sur une plage de Sète avec sa soeur Simone |
Georges Brassens à 5 ans
Il pose dans l'arrière boutique d'un photographe sétois |
Simone et Georges sur une
barque dans le port de Sète |
Georges Brassens a une passion pour la bicyclette |
Avec quelques uns de ses condisciples au collège de Sète Georges Brassens a noué une amitié indestructible
3ème depuis la gauche, 1ère rangée en haut |
Le collège Paul-Valéry où Brassens a passé
onze années n'obtenant que des médiocres résultats
|
Georges Brassens, en jeune
Dandy, avec son ami Henri Delpont |
La route aux quatre chansons |
Arrivée de Georges Brassens à Paris |
Le 24 mars 1944, Georges Brassens arrive impasse Florimont
Ni eau, ni gaz, ni électricité. On fait sa toilette dans la cour |
Le "Jacquot du Gabon" ne manque jamais de s'écrier :"Bande de cons"
lorsque Georges et ses copains se délassent impasse Florimont |
Jeanne et Marcel écoutaient Georges Brassens fredonner un refrain dans la cour de l'impasse Florimont |
Sa demeure où l'on peut entrer sans frapper ni montrer patte blanche |
Jadis au lieu du jardin que voici
c'était la zone et tout ce qui s'ensuit |
Brassens et "Poupisque", le corniaud des rues
qui lui aussi a trouvé refuge chez Jeanne et Marcel |
Chez Jeanne et Marcel, Georges à sa chambre Sur un lit cage-déployé, il lit des heures durant |
il travaille aussi... |
Mi "Auberge du Bon Dieu" mi"Arche de Noé",
la maison de Jeanne et Marcel est un refuge providentiel pour les créatures de tous poils |
"C'est un copain, donc il n'a pas de défaut", disait René Fallet |
"La bande à Brassens"
Fernand Gazagne, Roger Delpont, Emile Miramont, Henri Delpont, et Georges |
A cette époque, Georges Brassens avale chaque jour d'énormes assiettes de spaghetti
il atteint les 120 Kg... |
"Gloire à celui qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint,
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins"
|
Autour de la vieille église de Saint-Germain-Des-Prés
|
"La chanson, c'est la poésie à la portée de toutes les bourses"
|
"Il parvient à une totale originalité tout en étant le représentant
d'une tradition française
de poètes-chansonniers contestataires de l'ordre établi"
|
La passion des animaux ne quittera jamais Georges Brassens,
|
A Sète, "on" ne sait encore que le "petit maçon"
va être propulsé au plus haut niveau de la chanson française |
"Comme un amoureux qui va à son premier rendez-vous,
je brûle d'y aller tout en souffrant le martyre" |
Georges Brassens et Juliette Gréco,
sa première interprète |
Si "le Gorille" a été interdit d'antenne,
un public, jeune surtout, commence à être fidèle à Brassens |
Le soir, après le spectacle, Georges Brassens aimait prendre un verre avec ses copains |
"Chaque soir, sur la scène des "Trois-Baudets" il transpire par tous les pores de la peau,
dégouline littéralement, peine et jure tel un charretier, en balançant ses chansons à la figure des bourgeois
|
Si l'on s'indigne encore, si un certain milieu se scandalise
la jeunesse, elle, s'enflamme et prend parti pour cet ours |
Chaque soir, il court d'un bout à l'autre de la ville; des "Trois-Baudets" à la "Villa d'Este",
du "Vieux-Colombier" à "Pacra". Il commence enfin à gagner sa vie.
Il a 31 ans |
En Vespa dans les rues de Sète, Georges Brassens a trente ans sera bientôt célèbre |
|
|
Le personnage et son répertoire
sont à la hauteur de ses espérances. Fallet n'est pas déçu
|
Ce passage à l'Olympia, c'est la consécration Fallet et Bussière sont venus soutenir leur copain |
Après un récital épuisant,
Brassens se rafraîchit dans sa loge de l'Olympia. |
Chez Polydor, on finit d'installer une presse spéciale,
qui débite 600 disques par jour,
Elle est réservé à l'impression des disques de Brassens qui battent tous les records de ventes. |
"Je n'ai jamais chanté pour du fric.
Je suis payé, mais je chante parce que ça me fait plaisir." |
C'est très difficile finalement de "contenter tout le monde et son père",
comme dit La Fontaine |
Les bêtes sont comme les personnes,
chacune a sa personnalité et ses défauts.
|
Il y a aussi la maison familiale de Sète,
De là, il n'y a que quelques pas à faire pour sauter dans un bateau...
et vivre au rythme de la mer, même un instant. |
"La vie nous réserve tant de tristesse,
disons "naturelles", que je ne m'explique pas que l'on puisse en créer
sans cesse de supplémentaire.
Les hommes ne savent-ils pas qu'ils doivent mourir très vite.
Alors pourquoi ajouter des tragédies, des peines, aux cataclysmes inévitables
?" |
Après Porte des Lilas, aux côtés de Pierre Brasseur et Henri
Vidal. |
Georges Brassens ne se laissera jamais plus tenter par le cinéma.
A ses yeux, l'expérience était décevante. |
Le grand hebdomadaire de la chanson "Music-Hall" lui décerne son
fameux "Bravo"
qui récompense le chanteur le plus populaire de l'année. |
Avec Marcel Pagnol, qui aurait bien voulu que Georges Brassens interprète
le rôle du berger
dans l'adaptation des Lettres de mon Moulin. |
Après Patachou, Juliette Gréco a été la première interprète des
chansons de BRASSENS. |
Brassens et Pierre Nicolas, son contrebassiste et ami,
vont collaborer ensemble près de 40 années. |
Aucun Tabou qu'il ne transgresse,
aucune décence qu'il ne viole. |
Les copains, les copains d'abord ! |
Partout, il a rencontré les marchés de Brive-La-Gaillarde. |
"Je déteste la bagnole.
Je préfère l'automobile et mieux encore le char à boeuf. |
"Ma vérité ? C'est que je déteste répondre aux interviews." |
"J'ai plaqué mon chêne comme un saligaud." |
"Je n'aime pas me raconter.
C'est sur mes chansons qu'il faut me juger." |
Avec son père, Jean-Louis, au premier plan,
et les "copains sétois". |
Ecrire, écrire et écrire encore...
Essayer cent mots pour en trouver un. |
Brassens est resté fidèle à Sète,
à son père et à sa mère qu'il va voir le plus souvent possible. |
Le vélo, une passion de sa jeunesse
que Brassens conservera toute son existence. |
Georges Brassens a toujours aidé les débutants.
Ici avec Lagarry |
|
Réunion au sommet Brassens et Trenet |
Miné par la fièvre et la douleur,
Georges Brassens sort de scène, soutenu par Bruno Coquatrix |
Georges Brassens félicité après son récital à Bobino par Fernand Reynaud |
Chaque soir après son récital,
Georges Brassens en ambulance à la clinique. |
Marcle Aymé lors du 10e anniversaire de la carrière de Georges
Brassens
consacré par la sortie d'un album
des oeuvres complètes enregistrées à l'époque. |
Les païens, Brassens et Brel étaient bien faits pour se
comprendre.
Ils croyaient aux mêmes choses de la vie :
l'amitié, les hommes, les rêves, les amours. |
La cane de Jeanne est morte, mais, dieu merci,
il reste les chiens, les oiseaux et les chats,
fidèles compagnons de tous les jours. |
A ses amis, la primeur de ses nouvelles chansons.
Pour les écouter Jeanne, bien sûr, mais aussi Jean Berthola,
Jacques Cannetti, Pierre Maguelon, André Vers, Claude Chabrol.
|
Edith Piaf vient l'aider à souffler les bougies du succès. |
Charles Aznavour présente à Georges Brassens
ses félicitations et ses encouragements pour l'avenir. |
Rencontre avec Charles Trenet.
|
"Je suis l'homme le plus fidèle qui soit". |
|
Le verre d'eau, le sourire de Pierre Nicolas,
sont les principales intermèdes à un récital de Brassens. |
Comme à son habitude, Georges Brassens présente à son public,
à l'occasion de sa rentrée parisienne,
une bonne dizaine de chansons nouvelles. |
Georges Brassens avec Francis Lemarque, Monique Morelli
et Jacques Brel sur un plateau de télévision. |
A l'inauguration de l'exposition des "poètes témoins de
leur temps"
Georges pose devant son portrait peint par Yves Brayer. |
Vers 5 ou 6 heures du matin, après une promenade dans son
jardin,
il se met au travail.
|
Dans le sous-sol de sa nouvelle demeure, il a installé l'ensemble de son matériel d'enregistrement.
|
Raymond Devos, dont il adore les pitreries et qui sait,
comme les clowns, jouer de tous les instruments de musiques,
lui donne souvent des récitals privés dans la chambre de la clinique
|
"Les chats ? Je les adore, disait Brassens. |
La solitude de Georges Brassens, dans son univers de travail. |
|
|
A
sa grande tristesse, Georges Brassens va devoir se séparer de sa maison de
Crespières.
Tous les habitants du village le voient partir avec tristesse. |
Dans la propriété, reste l'arbre centenaire, sous lequel il composa en 1966 sa
célèbre chanson le Grand Chêne. |
"Je
commence à être vieux. Je n'ai pas eu d'enfants parce que je n'en avais pas
les moyens
et parce que, dans l'aventure où je me risquais,
je ne pouvais pas entraîner une femme et une famille."
|
|
Avec ses deux fidèles compagnons, son bassiste
Pierre Nicolas et son secrétaire, Pierre Onteniente
|
Le 19 octobre 1976, quatre ans après sa dernière apparition sur scène,
Georges Brassens fait sa rentrée à Bobino |
Il restera à l'affiche 120 jours |
|
|
Georges Brassens n'a pas changé.
Il est resté tel qu'en lui-même,
les années, le succès, le triomphe, et la souffrance physique l'on laissé...
|
Georges Brassens reçoit de des mains de Jacques Chirac, maire de Paris, le Grand
Prix du Disque. |
Georges Brassens paraphant la seule pétition qu'il ait jamais signé dans sa
vie :
contre la peine de mort |
Une rencontre historique
avec Jacques Brel et Léo Ferré |
|
Aux noms des auditeurs de Radio Luxembourg,
Patrick Sabatier fait souffler à Georges Brassens les bougies du gateau de son
60e anniversaire. |
Désormais, on étudie les textes de Brassens dans les écoles... |
Octobre 1979 : rassemblement des "copains" à l'occasion la sortie
de l'album de Philippe Chatel "Emilie jolie"
|
Une des dernières apparitions de Georges Brassens en public, au côté de Tino
Rossi. |
"Le plus grand voyage que j'aie fait dans ma vie,
c'est d'aller de Sète à Paris et vice versa. |
|
|
"Si il faut aller au cimetière, je prendrai le chemin des écoliers.
|
carte d'identité
|
manuscrit
|
lettre de René Fallet
|
Lettre à Henri Delpont
|
Lettre à Henri Delpont
|
La non demande en mariage
|
Les quatre bacheliers
|
Hommage de Pierre Jean Vaillard
|
|
|